À la fin de l'humanité, seul Le Vivant et L'Immuable restera. Celui qui affirme que la pratique de la morale n'a pas besoin d'être intégrée à la religion est comme quelqu'un qui passerait douze ans à étudier et qui, à la fin, dirait : « Je ne veux pas obtenir de diplôme. »
« Nous avons considéré l'œuvre qu'ils ont accomplie et Nous l'avons réduite en poussière éparpillée. » {41} (Sourate Al-Furqan, 23).
La construction de la terre et le bon comportement ne sont pas la finalité de la religion ; ce sont en réalité des moyens ! La véritable finalité de la religion est de faire connaître à l'homme son Créateur, ainsi que la source de son existence, son chemin et son destin. Une fin et un destin heureux ne peuvent être atteints qu'en connaissant le Seigneur de l’Univers à travers Son adoration et en obtenant Son agrément. Le sentier vers cet objectif passe par la construction de la terre et le bon comportement, à condition que les actions de l'individu soient dirigées vers la recherche de la satisfaction d’Allah.
Supposons qu'une personne se soit inscrite dans une institution de sécurité sociale pour obtenir une pension de retraite, et que l'entreprise annonce qu'elle ne sera pas en mesure de verser les pensions et qu'elle sera fermée prochainement. Si cette personne en prend connaissance, continuera-t-elle à traiter avec elle ?
Lorsque l'homme réalise la réalité de la fin inévitable de l'humanité, et qu'il comprend qu'elle ne peut finalement pas le récompenser, et que ses actions faites pour l'humanité deviendront poussière éparpillée, il ressentira une grande déception. Le véritable croyant est celui qui agit avec diligence, traite les gens avec bonté et aide l'humanité, mais dans le sentier d’Allah, et par conséquent il obtiendra le bonheur dans cette vie et dans l'au-delà.
Il est absurde pour un employé de maintenir des relations respectueuses avec ses collègues tout en négligeant sa relation avec son employeur. Ainsi, pour obtenir le bien dans notre vie et être respecté par les autres, notre relation avec notre Créateur doit être la plus importante et la plus forte.
De plus, il est important de se demander ce qui motive l'homme à adopter des valeurs éthiques, à respecter les lois ou à honorer les autres. Quel est le mécanisme qui pousse l'individu à choisir le bien plutôt que le mal ? Si certains répondent par la force de la loi, il convient de noter que la loi n'est pas toujours présente en tout lieu et à tout moment, et qu'elle ne suffit pas à elle seule pour résoudre tous les conflits locaux et internationaux. En outre, la plupart des comportements humains se déroulent en dehors du cadre légal et des regards extérieurs.
L'existence d'une grande diversité de religions, auxquelles se tournent la majorité des nations pour organiser leur vie et réguler les comportements de leurs citoyens selon des principes religieux, démontre clairement la nécessité de la religion. En l'absence de la loi, c'est la conviction religieuse qui régule les actions de l'individu, car la loi ne peut être présente partout et en tout temps.
Ainsi, le seul véritable facteur de motivation et de dissuasion pour l'homme est sa conviction intérieure d'être surveillé et jugé. Cette conviction est profondément ancrée en lui et se révèle clairement lorsqu'il est sur le point de commettre une faute. À ce moment-là, il est en proie à un conflit intérieur entre ses instincts de bien et de mal, et il cherche à dissimuler toute action répréhensible aux yeux des autres ou tout comportement contraire à sa conscience pure. Tout cela témoigne de la présence fondamentale du concept religieux et de la croyance au plus profond de l'âme humaine.
La religion est venue combler le vide que les lois humaines ne peuvent pas remplir, ni imposer aux esprits et aux cœurs, indépendamment du temps et du lieu.
La motivation ou l'incitation à faire le bien varie d'une personne à l'autre. Chacun a ses propres motivations et intérêts pour suivre ou adhérer à certaines éthiques ou valeurs. Par exemple :
La punition : Cela peut être le facteur dissuasif qui pousse une personne à s'abstenir de nuire aux autres.
La récompense : Cela peut être le facteur qui incite une personne à accomplir des actes de bien.
La satisfaction personnelle : Cela peut être le critère qui guide une personne à contrôler ses désirs et ses passions. Les goûts et les préférences d'une personne peuvent changer, ce qui lui plaît aujourd'hui peut ne plus lui plaire demain.
La motivation religieuse : Il s'agit de la connaissance d’Allah, de la peur de Lui et de la conscience de Sa présence partout où l'on va. C'est un facteur puissant et efficace [42]. Atheism a giant leap of faith Dr. Raida Jarrar
La religion a un impact significatif sur les émotions et les sentiments des gens, qu'ils soient négatifs ou positifs. Cela montre que la nature humaine est fondée sur la connaissance d’Allah, et cette connaissance peut souvent être exploitée, intentionnellement ou non, comme un facteur de motivation. Cela souligne l'importance de la religion dans la conscience de l'individu, car il s'agit de son Créateur.